Indications de la castration chez le chat

En France, la stérilisation est beaucoup plus largement pratiquée chez le chat que chez le chien, notamment pour des raisons écologiques et sanitaires (éviter les surpopulations chez des chats vivant en partie à l’extérieur, limiter les risques de contamination par le FIV et le FelV).

Par ailleurs, il est certain que la stérilisation diminue radicalement les marquages urinaires chez les mâles, mais aussi chez les femelles, quand ils sont d’origine sexuel (en période d’oestrus). Enfin, chez la femelle, la stérilisation est particulièrement indiquée pour éviter l’administration chronique de contraceptifs (progestatifs ) qui induisent, outre des désordres physiologiques (diabète, obésité, dépression immunitaire), des troubles émotionnels de type anxieux avec, par exemple une augmentation de l’agressivité, de la léthargie, de la boulimie, une alopécie extensive, des épisodes de malpropreté urinaire…

Indications

Troubles répondant peu à la stérilisation

Troubles ne répondant pas

 

 

 

• Marquage urinaire d’origine sexuelle

 

• Agression territoriale

  • en période d’oestrus
  • sur les chats voisins

 

• Anxiété intermittente ou permanente provoquée ou aggravée par l’administration chronique de progestatifs avec par exemple :

  • boulimie
  • agression par irritation et par peur
  • dermatite de léchage ou alopécie extensive féline
  • malpropreté urinaire et/ou fécale
  • phobies

 

• Anxiété de cohabitation avec agressivité intraspécifique (stériliser tous les chats)

 

• Pour rendre un chat plus sédentaire (le territoire aura tendance à être moins étendu

 

 

 

• Agressivité par irritation d’origine anxieuse

 

• Marquage urinaire d’origine anxieuse

 

• Anxiété de déterritorisation

 

• Anxiété en milieu clos

 

 

 

 

 

• Agressivité par peur d’origine anxieuse

 

• Hyperactivité (syndrome Hs-Ha, trouble de l’homéostasie sensorielle)

• Boulimie (sauf si liée à l’administration de progestatifs)

• Dermatite de léchage ou alopécie extensive féline (sauf si liée à l’administration de progestatifs)

• Malpropreté urinaire et/ou fécale

– d’origine anxieuse
– liée à un défaut d’apprentissage de la propreté
(sauf si liée à l’administration de progestatifs)

(sauf si liée à l’administration de progestatifs)

 

• Phobies

(sauf si liée à l’administration de progestatifs)

 

• Anxiété

(sauf si liée à l’administration de progestatifs)

 

• Dépression

(sauf si liée à l’administration de progestatifs)

 

• dysthymie non liée au cycle sexuel (sauf si liée à l’administration de progestatifs)

 

• Hyperthyroïdie

 

 

Références bibliographique

 Dramard. V. Vademecum de pathologie du comportement des carnivores domestiques. Ed Med-com. 2003.

 Marion M. Influence de la stérilisation sur le comportement. Numéro spécial du Point Vétérinaire « Les traitements en comportement du chien et du chat » 2004. P 56-59.

 Mège et coll. Abrégé Vétérinaire. Pathologie du comportement du chien. Ed Masson. 2003.

 Pageat P. Pathologie du comportement du chien. Ed Point vétérinaire. 1998.

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